Sauvez la planète
Ecologiste - Végétarien
Author: J. Ros
Introduction
Il y a un certain temps que les médias ont commencé une campagne de
terreur, l’arrivée de 2012. Le calendrier Maya se termine là.
Hollywood s'est emparé de ce scénario catastrophe en produisant 2012,
film à gros budget réalisé par Roland Emmerich. Par la suite, la Nasa
a lancé une campagne d'explication scientifique contre les prophètes
de l'apocalypse en 2012, surtout via l’Internet.
C'est une réalité physique indiscutable que le gaz carbonique et les
gaz à effet de serre ont la propriété d'empêcher une partie de la chaleur
solaire qui pénètre dans l'atmosphère de se disperser dans l'espace.
La présence de ces gaz dans notre atmosphère est indispensable, car
elle permet d'avoir une température moyenne de 15°C à la surface de
la Terre.
Les glaces fondent un peu plus chaque année, les catastrophes naturelles
se multiplient Les études sur le réchauffement climatique est l'un des
sujets les plus fournis de l'histoire scientifique.
Le développement économique et les rejets dans l’atmosphère de divers
composés chimiques produits par l’activité industrielle ou agricole
ont produit un accroissement des gaz à effet de serre depuis le début
de la révolution industrielle. (Bibl. 32)
Le réchauffement climatique est un phénomène d'augmentation de la température
moyenne des océans et de l'atmosphère, à l'échelle mondiale et sur plusieurs
années.(Bibl. 1.4)
Ce terme est appliqué au changement climatique observé depuis environ
25 ans.
L'existence du réchauffement climatique est appuyée par les rapports
scientifiques du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution
du climat, en anglais IPCC Intergovernmental Panel on Climate Change-
Organisation des Nations Unies) rédigés par plus de 600 climatologues
provenant de tous les pays et validés par tous les gouvernements.
Les causes du réchauffement sont attribuables essentiellement à l'activité
humaine et en particulier à ses émissions de gaz à effet de serre.
Le rapport de février 2007 du GIEC indique que les effets comportent
entre autre une augmentation des sécheresses, pluies torrentielles,
élévation du niveau des océans, canicules, cyclones violents.
La concentration atmosphérique du CO2 et de méthane en 2005 dépassait
les valeurs naturelles des derniers 650 000 ans. Les prévisions pour
les 50 années à venir vont de 1,8 à 3,4 °C. L'hypothèse d'un lien entre
la température moyenne du globe et le taux de gaz carbonique dans l'atmosphère
a été formulée pour la première fois en 1894 par Svante Arrhenius.(Bibl.33.1)
Le réchauffement climatique est largement attribué à un effet de serre
additionnel, dû aux rejets de gaz à effet de serre, à cause des activités
humaines. L'impact de l'activité humaine sur le réchauffement climatique
est illustré par une comparaison entre les températures des jours de
semaine et celles des fins de semaine : une étude américaine conduite
par Forster portant sur 30 ans et plus de 1000 stations montre que les
écarts de température des week-ends, de 0,5 °C en moyenne, sont plus
forts que les autres jours de la semaine. Cette différence entre jours
de semaine et week-ends est corrélée au cycle hebdomadaire de l’activité
humaine (forte la semaine et faible le week-end). (Bibl. 33.2).
D’après un rapport publié, il est encore possible d’éviter une augmentation
des températures mondiales de plus de 2°C , un cap jugé fatidique par
de nombreux experts climatiques. Une action rapide et internationale
est toutefois nécessaire.(Bibl.34) James Hansen , le Directeur du Goddard
Institute for Space Studies « Les données scientifiques prouvent qu’afin
de ne pas mettre en danger le climat, le niveau de CO2 dans l’atmosphère
doit rester en dessous de 350 ppm (parties par million) ; il est même
probable que le niveau critique se situe en réalité en dessous de cette
valeur. Ceci a de profondes conséquences sur les politiques énergétiques
puisque nous avons déjà atteint un niveau de 385 ppm de CO2 dans l’atmosphère
». (Bibl.35)
Hansen et son équipe évaluent le seuil de danger à 350 ppm de CO2 environ.
Il se situe aujourd’hui à 385 ppm.
« Si nous conservons le niveau de 450 ppm suffisamment longtemps, il
va probablement entraîner la fonte de toute la glace - ce qui déclencherait
une montée du niveau de la mer de 75 mètres». (Bibl.36)
Les températures actuelles sont dans la fourchette haute de celles qui
prévalent depuis le début de l'Holocène, il y a 12 000 ans. (Bibl. 41)
La calotte glaciaire de la partie orientale du continent antarctique
n'est plus épargnée par la fonte qui affectait déjà la partie ouest
de ce continent, selon une étude parue dimanche dans la revue spécialisée
Nature Geoscience.
Les calottes glaciaires retiennent d'énormes quantités d'eau sous forme
de glace. La fonte totale de la calotte du Groenland entraînerait une
hausse du niveau des mers d'environ 7 mètres, et la disparition de la
calotte antarctique une hausse de plus de 70 mètres. (Bibl. 37)
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